Même s'ils sont parfois minimisés par certains, les risques liés à la pratique du parapente sont bel et bien réels. Le parapente n'est-il pas d'ailleurs pas considéré comme un sport extrême ? En tout cas, le fait de prendre conscience de ces risques vous permet de les réduire.
Les risques liés à la météo
Au fond, quelle que soit l'expérience du pilote, le mauvais temps représente un danger qu'il ne faudrait pas minimiser. Plus le temps est instable, plus le risque est élevé, sans compter qu'un fort coup de vent est susceptible de vous faire tanguer en plein vol. Évidemment, il est vivement recommandé de regarder les prévisions météorologiques avant de sauter. L'installation de la manche à air est par ailleurs indispensable. Elle indique non seulement la direction mais la vitesse du vent. Si cet équipement se balance de gauche à droite, le risque de turbulence est élevé puisque le vent est instable. Et si le vent souffle de 5 à 30 km/h, le risque de turbulence dépasse les 20 km/h. Enfin, le risque de tanguer est important lorsque le vent souffle dans une direction inclinée, surtout de manière très forte.
L'aile du parapente
En sautant avec un nouveau planeur ou en changeant de niveau, le pilote risque de se retrouver à la merci du vent, notamment parce que les turbulences fragilisent la plupart des ailes. Les modèles utilisés dans les compétitions sont réputés pour leur vitesse, sauf que leur utilisation n'est pas dénuée de tout risque. Ce n'est pour autant pas une fatalité. Il surtout recommandé d'inspecter régulièrement votre équipement, une inspection d'usine annuelle du planeur étant vivement recommandée.
Le site de vol
Quels sont les risques du parapente ? Imaginez qu'un pilote pense à tout : il est en bonne santé, son équipement est parfaitement adapté, tout comme les conditions météorologiques, etc. Seulement, s'il saute depuis un terrain accidenté et rocailleux, cela augmente le risque de turbulence et limite les zones d'atterrissage d'urgence. La situation est d'autant plus critique avec les sites dépourvus d'indicateurs de vent fiables comme des lacs, des feux ou des planeurs aéroportés.
Le niveau d'expérience
Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, certains pilotes prennent des risques insensés en plein vol. En voyant devant eux un pilote chevronné, volant à vivant allure en direction d'une falaise, ils sont parfois tentés de faire de même. Or il est préférable de voler là où le vent est le plus sûr et non dans la zone où le vent souffle fort. Il est par ailleurs recommandé de commencer par une voltige aérienne avec des manœuvres simples. Le moyen le plus rapide d'améliorer votre aptitude est de prendre votre planeur sur un site facile et de travailler (assidûment) votre assistance en escale. Si vous êtes un parfait novice en parapente, votre capacité à reconnaître les dangers est limitée, de sorte que vous pouvez ne remarquer les problèmes que pratiquement au dernier moment. C'est pourquoi il faudrait que vous voliez devant les pilotes chevronnés et les skydogs
Voler en sécurité grâce à de bons équipements
Un pilote de parapente, tels que ceux d’Absolute Chamonix pour le parapente, est presque aussi bien protégé qu'un pilote de rallye WRC. Vous aurez évidemment besoin d'un casque, de bottes avec protège-cheville. Vous aurez aussi besoin de mousse épaisse dans le harnais (en particulier à la base de la colonne vertébrale), de genouillères et de coudières. Pour davantage de sécurité, vous pouvez rajouter un airbag. Prévoyez également un parachute de réserve. Par ailleurs, il est important de rester constamment en contact avec les autres pilotes, via la radio ou le téléphone portable. Enfin, n'oubliez pas de vous munir d'un GPS, un outil précieux vous donnant une mise à jour constante de votre vitesse de vol.